Nouveau succès pour Fous d’Histoire !

Le week-end dernier, le Tigre de Compiègne a accueilli la nouvelle édition du salon Fous d’Histoire, organisé par l’Association pour l’Histoire Vivante. Durant trois jours, artisans et compagnies de spectacle vivant se sont réunis pour présenter et promouvoir leurs activités auprès d’une foule toujours plus nombreuse d’aficionados et d’organisateurs d’événements.

Si l’événement a désormais une belle notoriété dans ce milieu, sa découverte n’en reste pas moins une belle surprise ! Au sein de l’immense espace, intérieur et extérieur, du Tigre, le public déambule durant trois jours au milieu de ces dédales de stands, conjuguant toutes les époques historiques. Dans l’une des halles, et également en extérieur, les artisans forment une multitude d’échoppes au milieu desquelles il faut flâner, tout en prenant le temps d’écouter cette horde de passionnés multipliant les savoir-faire. En témoigne ici ce stand d’arbalète sur lequel on nous conte les évolutions de l’invention, cours d’Histoire à l’aune de celle de l’arbalète… Ailleurs, on met la cuisine médiévale à l’honneur, plus loin, des bijoux, des vêtements… Le Moyen-âge côtoie l’époque moderne, jusqu’aux campements relatifs à la Seconde Guerre Mondiale. Ici, on déambule en quête du matériel recherché, ou simplement pour le plaisir des yeux…

Plus loin, les compagnies de spectacle vivant font escale dans le bâtiment principal. Si les organisateurs de manifestations viennent y faire du repérage pour leurs futurs événements, le grand public est invité à découvrir les univers des artistes qui peuplent ce milieu. Les compagnies rivalisent d’ardeur pour agrémenter leurs stands et permettre au public de plonger dans leur univers. À l’entrée, Aouta avait amené dans sa besace des images vidéos, des extraits de leur futur album, mais aussi quelques pièces de costumes, ou encore des instruments de musique. Plus loin, Gueule de Loup est venu avec son char, le Dragon de Gueule. Lutka, dans un tout petit espace, a transformé son stand en cabinet de curiosité, rempli de sa multitude d’incroyables marionnettes. Enfin, la compagnie Bric à Brac n’a pas hésité à venir accompagnée d’une partie de son géant, Omolunka, de pièces de décors, dans une jolie ambiance sylvestre correspondant pleinement à leur univers. Là encore, plaisir des yeux, des petits aux plus grands…

Fous d’Histoire est une vitrine bien connue des compagnies pour promouvoir leur travail. Ainsi, tout au long du week-end, des spectacles se sont enchaînés sur les différentes scènes, en intérieur, en extérieur, mais également sous chapiteau. La compagnie Ambraluna a ainsi présenté son univers, fait de musique, de théâtre et de marionnettes extrêmement bien réalisées et manipulées. La Tribu KassGuëul a multiplié les déambulations en extérieur, à grand coup de tambour et de jonglage loufoque, avec ou sans échasses. Le duo Vrehnd a présenté de belles polyphonies issues d’un répertoire varié, sur la scène secondaire. La déambulation des faunes de la compagnie Arteflammes, que nous avions rencontré à Bayeux, s’est produite dans le dédale des stands, toujours aussi farceurs, perchés sur leurs échasses. Le spectacle des Néréides nous a en revanche beaucoup moins convaincu, tant le décalage entre l’esprit du spectacle et sa mise en scène était flagrant ! À l’inverse, le dimanche matin, les Aboyeurs ont su conquérir les foules. Rien de tel, pour un début de journée, qu’une cornemuse tonitruante, des percussions énergiques, quelques discours plein de malice, et un jongleur à l’énergie virevoltante, tant au bâton du diable qu’au diabolo. Il faut le dire, ceux-ci nous ont donné particulièrement envie de les croiser dans une future fête, pour les voir faire danser tant le pavé que le public !

Tout au long du week-end, le public s’est pressé en masse pour Fous d’Histoire, rendez-vous incontournable du milieu historique. Tavernes, artisans et compagnies ont mobilisé toujours plus de passionnés, sous la houlette d’une organisation rondement menée !

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